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L'UTOPIE OU LA MORT
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L'UTOPIE OU LA MORT
  • École, Écologie, Politique, Économie, Temps Libre, Philosophie, Sociologie, Information, Lecture, Jeux... nous prétendons que l'alternative n'existe qu'entre l'Utopie ou La Mort (René Dumont)
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29 novembre 2007

Une vérité qui dérange...

... ceux qui vont au ciné.

Un film (documentaire?) bien Américain, on ne peut pas se tromper: des images trop propres et plein de sentiments...mais,

une personnalité qui semble bien trempée.
Alors on se prend à rêver, d'un monde sans pétrole aux commandes du pays le plus "puissant", d'un monde où la conscience écologique guide les actions individuelles et, sous la contrainte du vote, guide les décisions collectives.

Et pourquoi Al Gore n'est-il pas président des États Unis? Où est la faille?
Et pourquoi le président Français est-il si proche de l'un et si différent de l'autre?

Pour revenir au film: l'exposé est clair, les arguments sont solides et il faut au moins s'appeler Claude Allègre ou être journaliste pour se permettre quelques doutes.

Résumé : Le réchauffement climatique est avéré.
Les gaz à effet de serre (eau, CO2...) sont responsables de ce réchauffement.
Les humains (pas tous, les plus riches) sont responsables de cette pollution.
Les courbes présentées ont des caractères exponentiels.
Pour comprendre, citons A Jacquart et son équation du nénuphar:
imaginons un nénuphar planté dans un très grand lac, dont l'espèce a la propriété de de produire chaque jour un autre nénuphar. Au bout de trente jour, la totalité du lac est recouverte et l'espèce meurt étouffée.
Question: Au bout de combien de temps l'espèce ne couvrait-elle que la moitié du lac?

Les conséquences probables ne sont pas imaginables donc elles sont ignorées, niées.
Pour reprendre ici le théorie de Jean Pierre Dupuy ("Pour un catastrophisme éclairé" seuil 2002) citant H Bergson, la possibilité d'une catastrophe n'apparaitrait qu'après sa réalisation.

La prise de conscience individuelle doit également se traduire dans les urnes, car les décisions prises par les politiques (au premier rang desquels le président Américain) sont déterminantes.


Pourtant; nous n'étions qu'une petite vingtaine dans le confort de cette salle de province, et encore sinon des militants au moins des convaincus.
De vrais pessimistes, quelques sceptiques, beaucoup d'interloqués, de désemparés et notre guide sourire optimiste à chaque relance, mais ne sagissait-il pas d'une façade.

Jean Philippe Largeau, spéléo passionné de géologie, adepte des toilettes sèches et de l'eau du robinet,
j'ai rencontré hier un type trop rare d'humain concerné.












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